mercredi 22 mars 2017

Filomène

Quand Filomène évoque le gâteau
que l'on faisait chez sa marraine
c'est une explosion
qui surgit
dans ses mots.
Je ne connaissais pas le Molotov
mais il s'est déroulé comme un film
dans la voix de Filomène.
Son petit village à côté de Lisbonne
avait des allures de dimanche
avec le soleil qui frappe
le fado qui pleure
le rire des enfants
et la guerre
au loin.
En deux minutes, vous êtes transportés.
Ecoutez-la, ici.
Et écoutez comme son évocation
transporte Bernard Pivot, dans son enfance,
sucrée et amère
en cliquant .
Photographie © Anne Bonneau

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